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Dans le vent... promenade autour d'Avignonet.




Les éoliennes ne sont pas des chiennes.

Pendant que les feuilles exsangues n'en finissent pas de tomber, dans la campagne du Lauragais  nous percevons un bruissement régulier. Un souffle au gré du vent. Une vague secouant la ramure des arbres, dévoilant leurs bras décharnés, attendant un prochain manteau de givre, ourlé de flocons de neige. Classique habit d'hiver pour ces campagnes.





Les éoliennes sont bien là, au rendez-vous. Tournant inlassablement, paisiblement, leurs grands bras joufflus. Une vient de s'arrêter, tordant une main vers la terre, en signe de paix, de repos. Sur la colline, derrière le mas, les rotors continuent leurs mouvements, engrangeant la force la force d'Eole, la transformant en électricité, source d'action pour d'autres moteurs. Du vent nous tirons notre chauffage, notre eau si douce avec sa chaleur, la lumière qui éloigne les ombres, puis les ténèbres.



Sur ces terres perdues, ces éoliennes sont des sentinelles d'un âge énergétique nouveau. Héritières des antiques moulins qui au Moyen-Age donnèrent un coup de pouce pour améliorer la nourriture quotidienne, accélérer l'accroissement démographique. Alternative aujourd'hui, même si ce n'est que dans une moindre mesure, à l'énergie fossile. Nous donnant la possibilité de renouveler cette ressource, de la puiser sans cesse dans l'air, accompagnée d'autres solutions énergétiques. Le tout sans empoisonner notre planète. Le péril est de continuer à se répandre sans songer aux équilibres naturels. La nature sait se venger, s'adapter en permettant à d'autres éléments de se développer à la place des anciens maîtres.


La roue tourne. Notre Terre tourne. Fétu de paille sur ce frêle esquif dans l'univers, l'homme est bien fragile. A force de vouloir se garder de tout, d'être garanti des forces naturelles, et de jouir sans limite des ressources naturelles, il perd le contact avec la réalité, il éloigne ses pieds de la terre nourricière. Le fracas de l'industrie à tout va continue de transmettre dans le vide et dans la cacophonie intersidérale, les bruits de l'agonie de l'humanité.



La Brouette n'a pas les yeux dans ses chaussettes. 


La Brouette n’a pas les yeux dans ses chaussettes. A son âge cela se comprend encore. Pas besoin de lunettes. Entre deux jets d’eau, le temps de glisser le savon  entre ses mains, son regard s’attarde sur une magnifique découpe de poils, bel engin sans commune mesure. Il va y avoir du sport, non, trop tard, la séance est terminée. Il faudra revenir pour une prochaine séance. De beaux mollets, il va falloir courir. La fatigue se fait sentir, mais pas partout. Quel coquin, cette Brouette.


Bocal en automne



« Monsieur » lui rajoute du poids, l’impact des ans. La recherche de l’éternelle jeunesse ? Entre gélules et crèmes, quelles solutions ? Aucune me semble-t-il. Seulement accepter le temps qui passe. Réduire les outrages du temps, poursuivre le voyage sur le même rythme… en harmonie. « Eviter d’apparaître par derrière le lycée, puis par devant le musée ». Belle formule d’une amie teutonne.



Aller, hop ! Tu as le bonjour de Fantômette (qui rit qui p.)

Je m'entretenais avec la Dame de Bruniquel
Elle avait quitté sa grotte en bord d'Aveyron
Pour dormir sous la voûte du nouveau castel
C'est en partant que surgit ce démon...


 




Et bientôt des guirlandes et des boules en folie !

Tag(s) : #Chronique
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